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Evaluer: smileys
Les smileys !
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Quelques constats dans la relation entre les smileys et le ressenti des élèves :
- L’élève peut penser qu’il faut être triste en cas d’échec
- l’élève ne verra pas que l’erreur est une aide pour construire une future réussite
- l’élève préfèrera ne pas faire ou refaire à l’identique d’un autre élève plutôt que de prendre le risque de se tromper
- L’élève se construit une mauvaise image lui-même
- L’élève pense que la maîtresse n’est pas contente de lui quand il ne réussit pas. Donc elle ne l’aime pas car il est « mauvais ».
- L’élève pense que l’important n’est pas de réussir mais de faire plaisir à la maîtresse.
Les smileys introduisent une dimension affective qui fausse l’acte d’’évaluation.
« Ce n’est pas le travail lui‐même qui est évalué, c’est le degré d’amour qui le relie à l’enseignant ». Marie‐Thérèse ZEBATTO POUDOU (Maître de Conférence).
La relation s’établit entre ces affirmations : je réussis, je fais bien, je suis gentil, on m’aime, et à contrario : j’échoue, je fais mal, je suis vilain, on ne m’aime pas. Les plus méritants seront aimés parce que la maîtresse est contente : c’est leur personne qui devient un bon ou mauvais élève.
Cette dimension affective est importante mais devrait toujours être valorisante.
Le smiley signifie à l’enfant le résultat de son action, il indique surtout l’effet que produit son travail sur l’enseignant.
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